"Naître riche ou n’être riche ? Une question de perspective"
- par Eric Weiss
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- 16 août, 2024

💡 Naître riche ou n’être riche : deux réalités, deux chemins. C’est l’été alors j’ouvre un peu les réflexions (ne vous inquiétez pas, le parallèle avec les activités de marchands de biens sera de la partie 😊).
Aujourd'hui, je souhaite explorer cette dualité à travers un jeu de mots qui cache une réflexion profonde. Entre les privilèges liés à la naissance et ceux que l’on acquiert au cours de sa vie, la richesse prend des formes variées.
De très nombreux marchands de biens immobiliers de mes réseaux… une écrasante majorité même, ne viennent vraiment pas de milieux favorisés (à commencer par moi-même). Pourquoi finalement c’est pour moi plutôt un atout !?!
Si je nais riche, j’ai :
🔹 Accès à une éducation de qualité : Les enfants nés dans des familles aisées bénéficient souvent des meilleures écoles et des meilleures opportunités éducatives. Leur esprit s’autorise naturellement, d’ailleurs, à aller faire des études dans des écoles avec de « beaux réseaux ». Cela leur servira ensuite. Pour ma part ? Je suis un enfant du public et je militais même contre les écoles de commerce privées (et oui…).
🔹 Réseaux et connexions : Avoir accès dès le plus jeune âge à un réseau de personnes influentes peut ouvrir de nombreuses portes. Et non seulement ton carnet d’adresses est plus sympa, mais également ton esprit va aller chercher le carnet d’adresses. En 1995, Marlboro, qui tuait des millions de personnes avec leurs cigarettes, m’offre la possibilité de faire un bout d’étude aux USA (en gros tu es gentil alors pour montrer qu’eux aussi, on va t’envoyer là où jamais avec tes sous tu ne pourras aller). J’y ai beaucoup appris et fait la fête avec le neveu du roi Hussein de Jordanie, et moultes personnes incroyables. Facebook n’était pas là… donc j’ai perdu tous ces incroyables contacts (de fêtes et de cœur🥳)… surtout parce que dans mon esprit, une fois l’aventure terminée, cela ne pouvait pas être des relations… Avec le recul c’est ridicule !
🔹 Sécurité financière : La tranquillité d'esprit de ne pas avoir à se soucier des besoins financiers de base permet de se concentrer sur d'autres aspects de la vie. J’appelle cela l’« horizon entrepreneurial ». De fait, quand tu fais des petits boulots pour subsister… comment ton esprit pourrait-il devenir stratégique ? Si possible heureusement, mais c’est dur !!!
Tu as peur d’emprunter de l’argent, voire peur de demander de simples conseils. Tu ne te sens pas légitime, ne serait-ce qu’à t’associer avec qui pourrait t’aider (c'est d'ailleurs LE thème central de la prochaine convention FMDB -> https://www.federation-marchands-de-biens.fr/. J’ai mis des années à m’affranchir de cela (merci l’immobilier, car c’était un support où mon petit cerveau de pauvre pouvait quand même s’autoriser à aller emprunter en masse 😉).
🔹 Opportunités de loisirs et de développement personnel : Les ressources pour voyager, pratiquer des loisirs enrichissants et développer diverses compétences sont souvent à portée de main quand tu as appris à jouer au golf jeune. Avec mon 103 SP trafiqué et même en ayant passé jeune un brevet de pilote, je ne pouvais pas appartenir à cet univers.
🔹 Héritage et patrimoine : Hériter d'un patrimoine familial bien établi offre une base solide pour l'avenir… mais avant même d’hériter, le simple fait de savoir que l’on va hériter débloque des croyances et des limites. Bien sûr, les enfants dont les parents ont des patrimoines nous diront le contraire… mais soyons sérieux, tout au fond, on sait bien qu’un parachute s’ouvrira un jour.
Donc finalement on a des prédispositions plus fortes pour entreprendre et surtout pour développer !!!
MAIS
Naître riche crée aussi son lot de limites... et pas des petites !
🔸 Pression familiale : Les attentes élevées de la part de la famille peuvent être une source de stress et d'anxiété. On doit prouver, et les micro-réussites qui ont impressionné ma famille n’auraient certainement pas impressionné la famille des riches. Donc le paradoxe, qui n’en est pas un d’ailleurs, c’est que le riche a plus de mal à acquérir une profonde confiance en soi. En apparence, il fait souvent le malin, mais au fond… il a des fragilités et le désir de prouver « trop » le conduit souvent à la faute.
🔸 Absence de motivation : Parfois, le confort financier peut aussi conduire à un manque de motivation pour se surpasser… ce n’est pas le plus gros problème, je pense, mais cela existe.
🔸 Identité personnelle : Il peut être difficile de se forger une identité propre en dehors de l'ombre familiale. Qui sommes-nous ? Un pauvre, avec un peu de réussite, devient « quelqu’un ». Un riche… est un riche…
🔸 Valeur de l'argent : Ne pas avoir connu de difficultés financières peut altérer la perception de la valeur de l'argent. Quand on me dit « mais pourquoi tu ne vas pas dans les beaux quartiers faire de belles affaires luxueuses avec des rénovations magnifiques… et bien c’est aussi là que les plus gros crashs économiques ont lieu. Plus modeste, ancré sur des principes de pré-commercialisation (un peu radicaux parfois je vous l’accorde), la faute de carre est souvent évitée en réalité.
🔸 Isolement social : Vivre dans un milieu aisé peut parfois limiter les interactions avec des personnes de milieux divers… et comme les MBD achètent des biens qui ne se vendent pas facilement sur les marchés « classiques », il faut oser aller chercher des affaires qui sortent du cadre. En 2016, un de mes apprenants, approchant la cinquantaine, a voulu que l’on acquière ensemble un immeuble rue Marengo à Saint-Étienne. Une belle affaire, quasiment aucun travaux, 9 appartements mais le rez-de-chaussée était un squat. Nous faisons avec sa femme un dîner pour expliquer notre affaire. Venant de milieux très bourgeois lyonnais, elle quitte la soirée, somme mon futur associé de ne plus travailler avec moi en disant que vraiment nous avions perdu la tête… Bon, j’ai ventilé les lots et m’en suis gardé quelques-uns… belle affaire je confirme 😉
N’être (pas) riche : la force du rien à perdre
🔹 Accomplissement personnel : Construire sa propre richesse est souvent source de grande satisfaction personnelle. Cela rejoint mon propos ci-avant, la prise de confiance est en réalité bien plus rapide !
🔹 Développement de compétences : Le chemin vers la richesse personnelle requiert le développement de nombreuses compétences professionnelles et personnelles. Et oui, au-delà de la grande école (je rappelle que je suis agrégé d’économie et gestion et donc j’ai lu quelques bouquins sans images LOL) et bien, très clairement, la nécessité d’apprendre à « faire sans » développe des compétences qu’il est hyper difficile d’acquérir pour les riches.
🔹 Résilience et adaptabilité : Traverser les défis pour atteindre la richesse forge un caractère résilient et adaptable. J’ai un de mes tatouages en japonais dit « tomber 7 fois, se relever 8 ». Au fond de moi, je pense que je pourrais même me relever 9 ou 10 fois… Bien sûr, j’ai des coups de moins bien. Mais ils ne durent pas, ils deviennent colère… puis énergie et force de combat.🥋🥋
🔹 Richesse intellectuelle et spirituelle : Le parcours pour atteindre la richesse permet d’acquérir des connaissances, des expériences et une profonde compréhension de soi et du monde… Y compris spirituelle (je suis sans religion… mais pas sans spiritualité).
N’être (pas) riche n’est pas non plus un long fleuve tranquille
🔸 Stress et pression : Le chemin vers la richesse est souvent jalonné de stress et de pression constante pour réussir.
🔸 Risque financier : Les investissements et les initiatives entrepreneuriales comportent toujours des risques financiers.
🔸 Équilibre vie professionnelle-vie personnelle : Atteindre la richesse peut parfois se faire au détriment de la vie personnelle et des relations.
🔸 Échecs et revers : Le parcours vers la richesse est souvent semé d'échecs et de revers difficiles à surmonter.
🔸 Temps et énergie : Construire sa propre richesse nécessite énormément de temps et d'énergie, parfois au détriment d'autres aspects de la vie.
Conclusion ?
Ben finalement, comme souvent, je n’en sais rien. Je me dis, « tiens, quand même, si j’étais né riche, j’aurais avancé plus vite »… mais de l'autre côté, n’être riche grâce à ses propres efforts est une source de fierté et de satisfaction.
Et surtout, surtout, si j’étais né riche, je n’aurais pas mes enfants qui sont des merveilles (parce que les rencontres auraient été différentes), je n’aurais pas rencontré Emeline parce que mon chemin tout entier aurait été différent, je n’aurais pas ces vrais amis dont je sais qu’eux s’en fichent vraiment…
Bref, il n’y a finalement jamais un chemin bon ou mauvais, ni de bonne ou mauvaise situation (je sais, la réf, la réf)… seul le recul sur soi-même et sur son degré de bonheur compte. Pour ma part, il est absolument ENORME 💑😎🏖☘.
✨ Et vous, préférez-vous naître riche ou n’être riche grâce à ce que vous avez acquis ? Partagez votre avis dans les commentaires ! #Réflexion #Motivation #Succès #DéveloppementPersonnel #Perspectives
Débat de l’été !